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En cette journée, le château d'Oiron a mis à l'honneur l'écriture et la lecture  en participant à la manifestation nationale "D'un monument l'autre, un site un auteur" (partenariat Maison des écrivains et de la littérature et centre des monuments nationaux), avec Pauline Sauveur, autrice et Delphine Bordat, musicienne.

Inspirée par le monument, Pauline Sauveur à écrit un texte spécifique pour le monument : La nuit beaucoup.

- à 14 h, les visiteurs aux oreilles curieuses et attentives, sont venues écouter, en compagnie de l’autrice, les mini lectures chuchotées
- à 16 h : « sieste lecture » des textes existants de l’autrice.
- à 19 h : découverte de la lecture musicale du texte écrit pour le château d'Oiron : La nuit beaucoup.(avec Pauline Sauveur et Delphine Bordat,)

« nous étions devant et autour et sur les flancs en bordure nous étions aux marges et à l’avancée aux arrières et sur nos gardes il fallait se relayer les premiers étaient venus en éclaireurs ils avaient réussi franchi l’ouverture avec précaution c’était la première fois ils s’étaient frayés un chemin jusqu’ici les occupants d’avant semblaient s’être évanouis depuis longtemps il n’en restait rien aucun signe aucune présence même leur odeur avait disparue alors les premiers des nôtres s’étaient aventurés
(…) »

Pour plus de précisions, voir le site de Pauline Sauveur en cliquant ici.

Après la prestation de la Gaieté Oironnaise, le public a pu apprécier six fanfares :
- Big Joanna
- Les Frères Scopitone
- The Ambrassadors
- Menace d'éclaircie
- Souk
- Gangbe Brass Band

Les liens ci-dessous permettent de prendre connaissance d'articles parus dans les quotidiens régionaux :

Le Courrier de l'Ouest

La Nouvelle République

Quelques photos ...

 

 

 

 

Cette installation sonore et audiovisuelle (création de Cyril Hernandez et Emmanuel Labard), présentée du 7 septembre au 28 septembre 2019, a permis de découvrir autrement les peintures du XVIème siècle de la galerie de peintures.

Les liens ci-dessous permettent de prendre connaissance d'articles parus dans les quotidiens régionaux :

Le Courrier de l'Ouest

La Nouvelle République

 

Dans cette exposition présentée du 29 juin au 29 septembre 2019, l'artiste Vincent Mauger est venu se confronter à l'architecture du monument et aux paysages environnants en proposant des installations sculpturales monumentales.

Les liens ci-dessous permettent de prendre connaissance de deux articles publiés par le quotidien régional La Nouvelle République :

Des oeuvres monumentales pour un drôle de monument.

Les œuvres monumentales signées Mauger

Les lignes ci-dessous représentent le point de vue de l'auteur du site le 8 septembre 2019. Elles peuvent donc évoluer, voire se modifier au fil du temps ...

La première fonction de la galerie est, comme il est dit justement dans les feuillets mis à la disposition des visiteurs, est d'être un lieu de déambulation racontant quelques épisodes de la guerre de Troie et de l'Enéide. De ce fait, elle anticipe, comme il l'est précisé dans ce document, à la fois les musées et les salles de cinéma.
On peut donc "lire" la galerie à la manière d'un roman (comme les Trois Mousquetaires) ou d'un péplum.

 

Citons Jean Guillaume (voir livre ci-dessous) :
"Les hommes du Moyen Age et de la Renaissance ont souvent attribué une signification morale et religieuse aux textes antiques et cherchaient au-delà du sens litéral un sens accordé au christianisme ...[.....]... Les six premiers livres de l'Enéide ont été interprétés comme une allégorie de la vie humaine : Enée triomphe des épreuves et des passions puis parvient à la connaissance des vérités essentielles - celles de l'au-delà - grâce au rameau d'or, image de la sagesse ...[.....]... le livre VI montre la dernière initiation d'Enée, quand le héros parvient au terme de sa recherche, au "souverain bien" symbolisé par l'Italie, lieu où "l'âme gouverne le corps ...[.....]... la guerre de Troie représentée à Oiron n'est pas un roman d'aventure ni une épopée exaltante mais une suite de catastrophes dues aux dérèglements des hommes...[.....]... Les premières scènes illustrent la sottise et la méchanceté des hommes ; la partie centrale raconte les durs combats et les malheurs des vaincus : elle montre la punition des fautes. Enfin, peu à peu, apparaît la belle figure du héros qui triomphe des épreuves par sa vertu et parvient à la sagesse et au salut."
Les peintures de la galerie peuvent donc être lues dans une optique "morale". Les hommes, par leurs bêtises, entraînent sur eux des malheurs, punitions de leurs fautes ; à contrario, grâce à une conduite vertueuse, ils peuvent parvenir au salut. Dans cette optique, l'expression "Hic Terminus Haeret" représenterait "la vie éternelle".

 

Mais, qui a vraiment déclenché la guerre de Troie ?
Jupiter a, volontairement, omis d'inviter la Discorde aux noces de Thétis et de Pelée. Comme il l'avait prévu, elle a semé la zizanie entre Junon, Minerve et Vénus.
Il a ensuite choisi un "pigeon" (pardon Pâris !) qui, quel que soit son choix, aurait contre lui deux "harpies" prêtes à lui en vouloir à mort. Une guerre allait s'ensuivre de toute façon. La raison profonde de cet acte de Jupiter était la surpopulation humaine. Les hommes avaient fini par encombrer la terre et exaspérer Gaïa à force de marcher sur elle de plus en plus nombreux !
Une troisième lecture est donc une optique "philosophique".
Pour approfondir cette direction, se reporter au livre :

Mythologie et Philosophie, le sens des grands mythes grecs

(Luc Ferry, Plon, 2016)


Bien entendu (et c'est même fortement conseillé), on peut appréhender la galerie au niveau artistique et au niveau historique.
Le livre de référence reste :

La Galerie du Grand Ecuyer

(Jean Guillaume, Editions Patrimoines et médias, 1996)

Au plafond de la Chambre du Roi, parmi les neuf peintures occupant les caissons du plafond figurent en particulier deux tableaux représentant les chutes d'Icare et de Phaëton. Ces deux oeuvres ont été réalisées d'après des gravures de Goltzius.
J'ai placé ci-dessous, côte à côte, les peintures (à gauche) et les gravures (à droite).

Où est Icare ? Où est Phaëton ?
Si on se réfère à la "bible" (Le château d'Oiron et son cabinet de curiosités), la première peinture représente la chute de Phaëton et la seconde celle d'Icare, ce qui est très cohérent avec les gravures.
Mais, sur la première peinture, l'artiste (?) croyant peut-être illustrer la chute d'Icare (?), a transformé les chevaux (du char du Soleil) en plumes (ce qui est logique pour Icare) et il a ajouté, en arrière-plan, ce qui semble être Dédale volant au-dessus de la mer (toujours logique s'il s'agit d'Icare).
Pour compenser, sur la deuxième peinture, l'artiste (?) croyant illustrer la chute de Phaëton (?), a ajouté les chevaux (là aussi logique s'il s'agit de Phaëton) et bien évidemment, il a supprimé Dédale qui figurait sur la gravure de Goltzius.
L'auteur des deux oeuvres a-t-il voulu se démarquer de Goltzius ? a-t-il voulu faire de l'humour ? ...

La sélection d'ouvrages ci-dessous est totalement personnelle et n'est pas exhaustive, bien entendu.

Livres de base

Lors de la visite du château, l'équipe d'accueil remet un document de visite très complet qui, pour chaque salle, précise quelques détails concernant l'artiste et son oeuvre. De plus, dans la galerie renaissance, un document complémentaire concernant les peintures est disponible.

Après la visite (ou avant si on est très consciencieux), il est possible de se procurer, à la boutique, le petit ouvrage Le château d'Oiron édité par les Editions du Patrimoine qui permet d'aller plus loin dans la connaissance des éléments du château (avec photos en couleurs). En fin d'ouvrage, quelques pages sont consacrées à la collégiale (édifiée par les maîtres du château).

Enfin, si on souhaite "comprendre" (si possible) comment le château d'Oiron est parvenu à son état actuel, il est indispensable de se plonger dans la "bible" :
LE CHATEAU D'OIRON et son cabinet de curiosités
(Jean-Hubert Martin - Jean Guillaume - Frédéric Didier)

Ouvrages plus spécialisés

L'ouvrage : Les trésors du Grand Ecuyer a été publié à l'occasion d'une exposition au Musée National de la Renaissance (16 novembre 1994 - 27 février 1995). Il est consacré à Claude Gouffier.
L'ouvrage : OIRON, au temps de Madame de Montespan et du duc d'Antin accompagnait une exposition présentée au château d'Oiron du 24 octobre 2015 au 24 janvier 2016.
L'ouvrage : LA GALERIE DU GRAND ECUYER (Jean Guillaume) est entièrement dédié, comme son nom l'indique, aux peintures de la galerie Renaissance.

Magazines …

Le magazine Le Picton a proposé, dans son n° 250 (juillet-août 2018) un article consacré au château d'Oiron.
Le magazine L'actualité Nouvelle-Aquitaine propose régulièrement des articles consacrés au château d'Oiron, sous la plume de Grégory Vouhé.L'ouvrage HIC TERMINUS HAERET présente la signalétique mise en place par Laurent Joubert.

En 2018, l’historien Grégory Vouhé a écrit plusieurs articles consacrés au château d’Oiron et publiés sur le site de la revue L’actualité Nouvelle-Aquitaine. L’ensemble des onze articles (comprenant 120 illustrations) est consultable en suivant ce lien : Actualité Nouvelle-Aquitaine / Oiron

Ouvrages de culture générale

Pour comprendre les scènes représentées dans la galerie Renaissance, une connaissance minimale de l'Enéide de Virgile me semble souhaitable. Parmi les ouvrages en français disponibles, j'ai choisi la traduction de Paul Veyne (2015), mais, mes connaissances littéraires étant très limitées, je suppose que de nombreuses autres traductions peuvent être prises en compte.
Pour un autre éclairage sur la galerie Renaissance, on peut prendre connaissance du livre de Luc Ferry : Mythologie et philosophie. Cet ouvrage donne un sens aux grands mythes grecs.
Enfin, pour étoffer les connaissances des liens amicaux entre Blaise Pascal, Artus Gouffier et Charlotte Gouffier, il peut être judicieux de feuilleter l'ouvrage : PASCAL et les ROANNEZ (Jean Mesnard). En prime, on a même droit à quelques pages consacrées à Louis Gouffier.

A 15 h 30, la chorégraphe et danseuse Ambra Senatore a présenté sa création in-situ.

On peut télécharger le carton annonçant cette déambulation en cliquant ici.

QUELQUES PHOTOS DE LA PREPARATION DE LA DEAMBULATION ...


Repérage des lieux (quelques semaines avant la promenade) ...

Préparation de la promenade ...

La promenade commence dans une demi-heure.

Pour prendre connaissance d'un compte-rendu de cet événement publié dans le quotidien régional La Nouvelle République le samedi 29 juin 2019, cliquer ici.

 

Le 7 juin 2019, sur le marché de Thouars, Ambra et quelques danseurs ont esquissé plusieurs chorégraphies devant, derrière et autour des clients mais aussi… offert des pâtes fraiches. 

Pour plus de précision, on pourra se reporter au site du quotidien régional Le Courrier de l'Ouest en cliquant ici.

 

Pour alimenter sa création, Ambra Senatore a proposé deux Appels à conversation pour rencontrer des habitants locaux.

En partenariat avec le Château d'’Oiron, le Conservatoire Tyndo a proposé de vivre, lors de cette soirée, un bond dans le temps qui a ramené aux bals de la Renaissance française. Ainsi, il a été possible danser sur des musiques jouées lors des bals sous François 1er .

16 h 30 : Conférence à deux voix

Dans le cabinet des Muses, les musiciens d'Into the Winds ont ouvert la soirée, à l'aide de leurs instruments anciens.
Cet ensemble, fondé en 2016, est composé de jeunes musiciens passionnés. Une envie commune de découvrir des sonorités oubliées les a réuni. Ils se sont pour cela muni d’instruments à vent anciens tels que des bombardes, des flûtes, des sacqueboutes… Ce quatuor de musiciens, Anabelle Guibeaud, Adrien Reboisson, Marion Le Moal et Rémi Lécorché, est accompagné par un percussionniste Laurent Sauron et d'’un guitariste spécialisé dans la Luth et les guitares de la Renaissance, Morgan Marquié.

Patricia, guide au château, a ensuite évoqué brièvement la carrière de Claude Gouffier. Elle s'est ensuite étendue un peu plus longuement sur la deuxième partie de la vie de son petit-fils Louis Gouffier, qui a entre autres fait réaliser la salle où se produisait les musiciens.

Après la présentation de différents instruments, l'ensemble a joué un quelques morceaux.

18 h 30 : Initiation à la danse Renaissance

Les musiciens ont invité le public à danser comme à l’époque de la Renaissance en initiant à cette musique et à ces pas particuliers.

19 h : bal Renaissance

Jusqu'à 21 h, l'ensemble Into the Winds a fait découvrir le répertoire profane et sacré du Moyen-Âge à la Renaissance. Il était accompagné par les ensembles instrumentaux et chanteurs du conservatoire de Tyndo, ainsi que par les élèves des écoles de Sainte-Radegonde et de Taizé.

Par cette exposition de l'artiste Massinissa SELMANI présentée du 16 mars au 5 mai 2019, le château d’'Oiron a mis à l’'honneur le dessin contemporain.

En puisant dans la presse des fragments d'’images, il a composé ses oeuvres en mélangeant différents éléments (personnage, mobilier urbain, objets du quotidien, etc.).

L'ensemble de l'exposition avait pris place dans les combles du second étage.

Les liens ci-dessous permettent de prendre connaissance d'articles publiés par des quotidiens régionaux :