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Un p’tit coup de projecteur

Dans le cadre de l'exposition temporaire décalageS au château d'Oiron du 18 décembre 2018 au 10 mars 2019, les commissaires-citoyens (dont j'ai eu le plaisir de faire partie) ont placé dans dans les combles du deuxième étage l'oeuvre de Carine Klonowski : Projecteur (2012, collection FRAC Poitou-Charentes).
Pour plus de détails sur cette oeuvre, voir le site du FRAC Poitou-Charentes en cliquant ici.

Citons un extrait du texte des commissaires-citoyens :
" L'utilisation d'un moyen très simple, sans artifice, ni effets spéciaux, ... suggère un phénomène grandiose reproduisant la nature."
Pour plus de détails sur cette exposition, on pourra se reporter au site des Amis d'Oiron en cliquant ici.

Je voudrais proposer une interprétation supplémentaire (en détournant, ce faisant, totalement les intentions de l'artiste) se basant sur le "modèle d'univers" proposé par le physicien Jean-Pierre Petit.
Postulant (voir ci-dessous) l'existence de deux "mondes" orthogonaux un "monde physique" et un "monde métaphysique", le projecteur pourrait symboliser la "conscience" présente en tout être vivant : celle-ci permettrait de "prendre connaissance" d'une portion de deux mondes : le monde "horizontal" immanent représenté par le parquet (dont nous ne prenons conscience que d'une infime partie symbolisée par le "triangle" de lumière émanant du projecteur) et le monde "vertical" transcendant (dont là aussi nous ne prenons conscience que d'une petite portion symbolisée par le "demi-disque" de lumière).

Pour en savoir plus sur les travaux de Jean-Pierre Petit, on pourra consulter son site jp-petit.org ou son ouvrage : Contacts cosmiques (2018).
Dans un article récent publié sur son site, il a montré que la technique classique de la mécanique symplectique introduite en 1970 par le mathématicien Jean-Marie Souriau peut être étendue à un espace Hermitien, complexe.
Je n'ai pas les compétences requises pour juger de la "justesse" de cette affirmation.
Ce qui m'a beaucoup plus intéressé, ce sont les conséquences qu'il déduit de son modèle : il y aurait un "monde physique" et un "monde métaphysique".


Citons quelques extraits :
"Le monde physique contient en même temps des « êtres » et les phénomènes qui font que ces mêmes êtres interagissent, échangent de l’information.
Nous pouvons imaginer qu’il en soit se même dans le monde métaphysique. Des assemblages constituent alors des « personnalités », plus ou moins primitives, plus ou moins sophistiquées. Ces égrégores-personnalités peuvent alors interagir, non seulement à l’aide de champs, d’un « méta-rayonnement », mais aussi à travers des flux de paquets de masses imaginaires, constituant des « formes-pensées » ...
Ceci situe le dessein central de l’univers : Se complexifier et étendre son schéma relationnel ...
Dans le monde physique une telle évolution découle tout simplement des équations de la physique ...
On peut imaginer qu’il en soit de même dans le monde métaphysique ...
Les êtres vivant deviennent alors mixtes, en tant qu’unions d’une structure biologique et d’une structure psychique, de pilotage, hébergée dans le monde métaphysique, lequel prend alors l’allure d’une noosphère."